Le Vatican a annoncé ce lundi 21 avril 202, au petit matin, la mort du pape François à l’âge de 88 ans. Cette nouvelle a provoqué une onde de choc à travers la planète, tant le souverain pontife a marqué son époque par son engagement, sa simplicité et sa proximité avec les fidèles. Retour sur une journée historique et sur l’héritage de celui qui fut le 266e pape de l’Église catholique.
Une disparition survenue au lendemain de Pâques
Le pape François, de son vrai nom Jorge Mario Bergoglio, s’est éteint à 7h35 dans ses appartements de la résidence Sainte-Marthe, au cœur du Vatican. La veille, malgré une santé fragile et une longue hospitalisation récente pour une pneumonie, il avait tenu à participer aux célébrations de Pâques, la fête la plus importante du calendrier chrétien. Affaibli, il avait néanmoins salué la foule rassemblée place Saint-Pierre, offrant un dernier bain de foule à des milliers de fidèles venus du monde entier.
Un pontificat marqué par l’audace et la proximité
Élu en mars 201, François était le premier pape originaire d’Amérique latine et le premier non-européen depuis plus de douze siècles. Dès le début de son pontificat, il a imposé un style direct, cassant les codes et les protocoles pour se rapprocher des plus humbles. Son choix du nom « François » rendait hommage à Saint François d’Assise, symbole de pauvreté et de paix, et annonçait déjà une papauté tournée vers la simplicité, la justice sociale et la défense des plus vulnérables.
Au fil des années, le pape François s’est illustré par ses prises de position en faveur de la paix, du dialogue interreligieux et de la protection de l’environnement. Il a également œuvré pour une Église plus ouverte, plus inclusive, n’hésitant pas à aborder des sujets sensibles comme l’accueil des migrants, la lutte contre la pauvreté ou encore la réforme de la Curie romaine.
Les causes du décès et l’émotion mondiale
Le Vatican n’a pas encore communiqué officiellement sur les causes précises du décès, mais des rumeurs évoquent un accident vasculaire cérébral consécutif à des problèmes cardiaques, survenus alors que le pape se remettait à peine d’une infection pulmonaire. Sa santé avait été particulièrement fragile ces derniers mois, marqués par plusieurs hospitalisations prolongées.
Dès l’annonce de sa mort, les hommages ont afflué du monde entier. Le roi de Jordanie l’a salué comme « un homme de paix, aimé pour sa bonté et son humilité », tandis que le président argentin Javier Milei a décrété sept jours de deuil national. Les chefs d’État, les responsables religieux et de nombreuses personnalités ont souligné son engagement indéfectible pour la paix, la justice et la dignité humaine.
Les funérailles et la suite au Vatican
Le corps du pape François sera exposé à partir de mercredi dans la basilique Saint-Pierre, permettant aux fidèles de lui rendre un dernier hommage. Un rite de mise en bière est prévu ce lundi soir dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe. Les funérailles devraient rassembler des milliers de fidèles, de chefs d’État et de délégations venues du monde entier.
Conformément à la tradition, le conclave chargé d’élire le nouveau pape devrait se tenir dans les quinze à vingt jours à venir, sous la direction du cardinal camerlingue. L’Église catholique s’apprête ainsi à tourner une page majeure de son histoire, alors que les regards se tournent déjà vers l’avenir et vers celui qui aura la lourde tâche de succéder à François.
Un héritage universel
La disparition du pape François marque la fin d’une ère. Son pontificat restera gravé dans les mémoires comme celui d’un pasteur proche du peuple, d’un homme de dialogue et d’un ardent défenseur des plus faibles. Son message d’amour, de solidarité et de fraternité continuera d’inspirer des millions de croyants et de non-croyants à travers le monde.
En ce lundi de deuil, le Vatican et la communauté catholique mondiale rendent hommage à un homme qui a su, par son humilité et son audace, redonner espoir à une Église en quête de renouveau.
