L’annonce du décès du pape François, survenu le lundi 21 avril 2025 à l’âge de 88 ans suite à un accident vasculaire cérébral, a bouleversé la communauté catholique mondiale et ravivé les débats sur les prophéties de Nostradamus. Alors que le Vatican a confirmé que le souverain pontife est mort à 7h35 dans son appartement de la résidence Sainte-Marthe, les hommages affluent de toutes parts, et l’Église s’apprête à ouvrir une nouvelle page de son histoire
Une disparition qui relance les spéculations prophétiques
La mort du 266e pape de l’Église catholique, premier pontife originaire d’Argentine et membre de la Compagnie de Jésus, intervient après douze années d’un pontificat marqué par un engagement fort pour la justice sociale, l’écologie et le dialogue interreligieux Mais au-delà du deuil et des hommages, la disparition de François a remis sous les projecteurs les célèbres prédictions de Nostradamus, l’astrologue français du XVIe siècle, dont certains adeptes affirment qu’il aurait anticipé la mort d’un pape et l’arrivée d’un successeur atypique.
Depuis des siècles, les quatrains de Nostradamus suscitent fascination et interprétations multiples, surtout lors des transitions papales. Certains y voient des allusions à des bouleversements majeurs au sein de l’Église, voire à l’émergence d’un pape venu d’horizons inattendus. Cette résurgence des spéculations intervient alors que le monde catholique s’interroge sur l’identité du prochain chef de l’Église.
Le processus de succession : un conclave sous haute tension
Conformément à la tradition, les 135 cardinaux électeurs de moins de 80 ans sont convoqués à Rome pour participer aux congrégations générales, prélude au conclave qui désignera le successeur de François Ce conclave, qui devrait débuter après les funérailles prévues samedi 26 avril place Saint-Pierre, s’annonce particulièrement ouvert, avec un nombre record de « papabili » – ces cardinaux considérés comme favoris pour accéder au trône de Pierre
Le profil du futur pape fait l’objet de toutes les attentions. Les spécialistes du Vatican insistent sur la nécessité de choisir un candidat capable de préserver l’unité de l’Église dans un contexte mondial complexe. Un profil rassembleur, fédérateur, mais aussi ouvert aux défis contemporains, semble privilégié par de nombreux observateurs
Qui sont les favoris pour succéder à François ?
Parmi les noms les plus cités figurent le cardinal italien Pietro Parolin, actuel secrétaire d’État du Saint-Siège, reconnu pour ses talents de diplomate et sa loyauté, mais aussi le cardinal français Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, ou encore le cardinal philippin Luis Antonio Tagle, qui pourrait devenir le premier pape asiatique D’autres cardinaux issus d’Amérique latine ou d’Afrique sont également évoqués, reflétant la dimension désormais universelle de l’Église catholique.
Entre tradition, attentes et prophéties
La mort du pape François marque la fin d’une époque et le début d’une période de transition scrutée par des millions de fidèles à travers le monde. Si les prophéties de Nostradamus continuent d’alimenter les discussions et les fantasmes, c’est bien le conclave, dans le secret de la chapelle Sixtine, qui tranchera sur l’identité du prochain chef spirituel de 1,3 milliard de catholiques.
Dans l’attente de ce choix historique, la planète catholique retient son souffle, oscillant entre tradition, espoir de renouveau et fascination pour les mystères qui entourent la succession papale.