La Coupe du Monde 2034 en Arabie Saoudite : Cap sur un Mondial à 64 équipes ?

La Coupe du Monde 2034 en Arabie Saoudite : Cap sur un Mondial à 64 équipes ?

La Coupe du Monde 2034 en Arabie Saoudite : Cap sur un Mondial à 64 équipes ?

L’Arabie Saoudite se positionne comme un acteur clé du football mondial en affirmant sa capacité à accueillir une Coupe du Monde de 64 équipes en 20. Alors que la FIFA envisage d’élargir le format du tournoi, le royaume, désigné officiellement comme pays hôte en décembre 202, multiplie les déclarations rassurantes sur ses infrastructures et son ambition de proposer un événement « historique ».

Un Mondial élargi : un défi relevé ?
Le ministre saoudien des Sports, le prince Abdulaziz bin Turki Al-Faisal, a confirmé que le pays était prêt à adapter son projet initial pour intégrer 64 sélections, contre 48 initialement prévues. Une proposition qui fait écho à la suggestion controversée de la CONMEBOL, la confédération sud-américaine, d’étendre le Mondial 2030 à 64 équipes. Bien que cette idée ait suscité des résistances, l’Arabie Saoudite affiche une volonté d’anticiper les décisions de la FIFA.

Infrastructures et logistique : les atouts saoudiens
Avec 15 stades prévus répartis dans cinq villes hôtes – Riyad, Djeddah, Al Khobar, Abha et Neom –, le royaume mise sur une combinaison de sites existants, en construction et entièrement nouveaux. Le prince Abdulaziz a souligné l’expérience acquise dans la gestion de grands flux touristiques, notamment lors du pèlerinage du Hajj, qui attire des millions de fidèles chaque année. Un argument de poids pour rassurer sur la capacité à accueillir des centaines de milliers de supporters.

Un projet aligné sur la Vision 2030
L’organisation du Mondial s’inscrit dans la stratégie de diversification économique du pays, visant à réduire sa dépendance au pétrole. Le développement d’infrastructures sportives de pointe, couplé à des investissements massifs dans le tourisme et les technologies, renforce l’image d’un royaume tourné vers l’avenir. Les villes futuristes comme Neom, conçue comme un laboratoire urbain, devraient incarner cette modernité affichée.

Controverse et droits humains : l’ombre sur le projet
L’attribution du Mondial à l’Arabie Saoudite n’a pas manqué de soulever des critiques. Des ONG dénoncent une opération de « sportswashing », accusant le régime d’utiliser l’événement pour détourner l’attention de son bilan en matière de droits humains. La FIFA, tout en validant la candidature saoudienne, reste sous pression pour garantir des engagements concrets sur les conditions de travail des migrants et les libertés individuelles durant le tournoi.

Format 64 équipes : quelles implications ?
Un Mondial élargi à 64 équipes nécessiterait un calendrier plus dense et des stades supplémentaires. L’Arabie Saoudite évoque déjà la possibilité de recourir à des infrastructures modulaires ou à des sites temporaires, comme cela a été fait au Qatar en 20. La question de la répartition géographique des matches, notamment dans des régions éloignées comme Abha, située en altitude, reste un défi logistique à résoudre.

Réactions internationales et enjeux sportifs
Si la plupart des fédérations ont approuvé la candidature saoudienne, certaines voix s’élèvent contre la concentration des grands événements sportifs dans des pays aux régimes autoritaires. Sur le plan sportif, un format élargi pourrait permettre à davantage de nations africaines et asiatiques de participer, reflétant l’évolution démographique du football mondial.

L’héritage post-Mondial : un pari sur l’avenir
Au-delà de l’événement, le royaume promet de léguer des stades polyvalents et des centres d’entraînement high-tech. Reste à savoir si ces installations, comme celles de Neom, trouveront une utilité durable dans un pays où le football professionnel est encore en développement. La réussite du Mondial 2034 pourrait redéfinir la place de l’Arabie Saoudite sur l’échiquier sportif global.

Conclusion implicite
Alors que les projecteurs se braquent déjà sur 20, l’Arabie Saoudite doit concilier ambition sportive, innovation technologique et réponse aux critiques internationales. Le Mondial à 64 équipes, s’il se concrétise, marquera un tournant dans l’histoire du football – et du pays hôte.

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