Le Palais de Carthage a été le théâtre, ce lundi 21 avril 202, d’un échange de haute importance entre le Président de la République Kaïs Saïed et le Ministre de la Défense nationale, Khaled Sahili. Au cœur de cette audience : l’analyse approfondie des résultats de la récente visite du ministre à Rome, effectuée dans le cadre de la commission militaire mixte tuniso-italienne. Un rendez-vous qui s’inscrit dans un contexte régional tendu et qui pourrait bien redéfinir les contours de la coopération sécuritaire entre Tunis et Rome.
Une visite qui ne doit rien au hasard
Le déplacement du Ministre de la Défense nationale à Rome n’était pas une simple formalité diplomatique. Il s’agissait d’une session stratégique de la commission militaire mixte, un mécanisme bilatéral qui, depuis plusieurs années, structure le dialogue et la coopération entre les deux pays dans le domaine de la défense. Cette édition 2025 s’est tenue alors que la Méditerranée centrale reste un foyer de préoccupations sécuritaires, notamment en matière de lutte contre l’immigration clandestine, la criminalité transfrontalière et le terrorisme.
Des enjeux sécuritaires partagés
Lors de sa rencontre avec le Président Saïed, le Ministre Sahili a dressé un bilan détaillé des discussions menées à Rome. Parmi les points saillants évoqués figurent :
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Le renforcement des capacités opérationnelles des forces armées tunisiennes grâce à des programmes conjoints de formation et d’échange d’expertise.
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L’acquisition et la modernisation d’équipements militaires adaptés aux nouveaux défis sécuritaires.
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L’élargissement de la coopération en matière de surveillance maritime, un enjeu crucial pour les deux pays face à la recrudescence des flux migratoires et des activités illicites en Méditerranée.
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La mise en place de mécanismes de coordination plus réactifs pour faire face aux menaces transnationales, notamment le terrorisme et la traite des êtres humains.
Une coopération militaire en pleine mutation
Les résultats présentés au chef de l’État témoignent d’une volonté partagée d’aller au-delà de la simple assistance technique. L’objectif affiché est de bâtir un véritable partenariat stratégique, fondé sur la confiance et la réciprocité. Les autorités italiennes ont, selon le Ministre Sahili, réaffirmé leur soutien à la Tunisie dans ses efforts pour consolider la stabilité régionale et renforcer la résilience de ses institutions de défense.
Un signal fort à l’international
La réception du Ministre de la Défense par le Président Saïed, au lendemain de cette visite, revêt une dimension symbolique forte. Elle envoie un message clair à la communauté internationale : la Tunisie entend jouer un rôle actif dans la sécurité méditerranéenne et ne ménage aucun effort pour moderniser ses outils de défense, tout en consolidant ses alliances historiques.
Des perspectives d’avenir
Au terme de cet entretien, plusieurs pistes de coopération ont été évoquées pour les prochains mois. Parmi elles, l’organisation d’exercices militaires conjoints, l’intensification du partage de renseignements et la création de groupes de travail mixtes pour anticiper les nouvelles menaces. Ces initiatives devraient permettre à la Tunisie de renforcer sa posture défensive et de s’affirmer comme un partenaire fiable et incontournable sur la scène régionale.
Une dynamique à suivre de près
Alors que la région fait face à des défis multiples et évolutifs, la dynamique impulsée par cette visite à Rome et les discussions au sommet du Palais de Carthage augurent d’une coopération tuniso-italienne appelée à se densifier. Les prochaines semaines seront décisives pour traduire ces engagements en actions concrètes et mesurer l’impact réel de ce rapprochement stratégique sur la sécurité nationale et régionale.
