« L’ultime combat du pape François : les dernières heures d’un pontificat bouleversant »

« L’ultime combat du pape François : les dernières heures d’un pontificat bouleversant »

Le Vatican a officialisé ce lundi 21 avril 2025 le décès du pape François à l’âge de 88 ans, des suites d’un accident vasculaire cérébral suivi d’un coma et d’une défaillance cardiaque irréversible. Le certificat médical signé par le professeur Andrea Arcangeli, responsable de la santé vaticane, lève le voile sur les circonstances dramatiques de sa disparition, survenue en pleine célébration pascale.

7h35 : l’heure qui a changé le destin de l’Église
C’est au petit matin du lundi de Pâques que le 266e souverain pontife a rendu son dernier souffle dans sa résidence Sainte-Marthe. Les dernières semaines avaient été marquées par un état de santé fragile : une pneumonie bilatérale l’avait contraint à une hospitalisation de cinq semaines en mars, suivie d’une convalescence sous haute surveillance.

Pourtant, la veille de son décès, François avait tenu à bénir la foule place Saint-Pierre lors de la traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi, apparaissant émacié mais déterminé. « Son sourire aux fidèles ressemblait à un adieu », confiera plus tard un membre de la Garde suisse.

Le choc planétaire
L’annonce a provoqué une onde de stupeur à travers le globe :

  • Donald Trump a immédiatement annoncé sa présence aux obsèques avec Melania

  • L’Arabie saoudite, par la voix du roi Salmane, a rompu un tabou en présentant ses condoléances officielles

  • Les cloches de toutes les cathédrales catholiques ont entonné le glas simultanément à midi

À Tunis, les messes commémoratives se multiplient dans les églises de La Goulette et de Tunis-Centre, rassemblant chrétiens et musulmans unis dans le recueillement.

Le testament qui défie les traditions
Contre toute attente, le document rédigé en 2022 et dévoilé huit heures après son décès révèle une volonté iconoclaste :

  • Inhumation en terre, sans sarcophage, dans la basilique Sainte-Marie-Majeure

  • Épitaphe minimaliste : Franciscus seul, sans titre ni dates

  • Refus de tout monument funéraire

« Il voulait que sa tombe soit aussi discrète que son ministère aux périphéries », analyse un prêtre argentin proche du défunt.

L’héritage d’un révolutionnaire tranquille
En douze ans de pontificat, Jorge Mario Bergoglio aura :

  1. Bouleversé la diplomatie vaticane (accord historique avec la Chine en 2018)

  2. Démocratisé l’accès aux sacrements (mariage des divorcés, communion pour les réconciliés)

  3. Milité pour une écologie intégrale (Laudato Si’)

  4. Repensé la gouvernance ecclésiale (synodalité accrue, place des laïcs)

Ses derniers mois furent marqués par une lutte acharnée pour achever la réforme de la Curie, malgré l’opposition de franges conservatrices.

Les obsèques : entre simplicité franciscaine et affluence mondiale
Le Vatican prépare des funérailles sans précédent :

  • 9 jours de deuil avec messes quotidiennes dans les basiliques majeures

  • Protocole allégé : pas de corps exposé sous verre, cercueil en cyprès fermé

  • Sécurité maximale : 10 000 policiers et militaires déployés à Rome

Les spécialistes anticipent une affluence record, entre pèlerins sud-américains et chefs d’État. Un défi logistique pour la ville éternelle, qui prévoit des écrans géants jusqu’au Circus Maximus.

La course au successeur
Dans l’ombre de la chapelle Sixtine, les manœuvres commencent :

  • Jean-Marc Aveline (France), réformiste modéré

  • Pietro Parolin (Italie), diplomate chevronné

  • Jean-Claude Hollerich (Luxembourg), jésuite polyglotte

  • Diego Padrón (Venezuela), porte-voix des périphéries

Le conclave, prévu d’ici trois semaines, s’annonce comme un bras de fer entre continuité réformatrice et frilosité doctrinale.

L’Afrique en embuscade
Si un pape subsaharien semble prématuré, les cardinaux ghanéens et congolais pèsent dans les négociations. Leur exigence : une meilleure représentation des Églises locales et une condamnation ferme du néocolonialisme économique.

La Tunisie dans le deuil universel
À Carthage, l’archevêque Ilario Antoniazzi a ordonné un jeûne de solidarité. « François nous a appris à voir en l’autre un frère, pas une menace », déclare-t-il, évoquant les migrants subsahariens que le pape défendait farouchement.

Dans les mosquées de Tunis, des imams ont intégré des prières spéciales lors des appels à la prière, saluant « un artisan de dialogue interreligieux ». Une première dans l’histoire tunisienne moderne.

Les derniers mystères
Les circonstances exactes de l’AVC restent floues. Selon des sources hospitalières romaines, le pape aurait refusé une intervention chirurgicale risquée la veille de sa mort, préférant « s’en remettre à la volonté divine ».

Ses derniers mots ? Un murmure en espagnol à son confesseur : « Que sea la misericordia… » (« Que ce soit la miséricorde… »). Une ultime profession de foi pour celui qui aura placé la tendresse au cœur de son ministère.

Alors que Rome s’apprête à tourner une page historique, l’Église se retrouve à la croisée des chemins. Entre crispations identitaires et soif de renouveau, le prochain conclave pourrait bien déterminer l’avenir du catholicisme au XXIe siècle.

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