Le paysage patronal tunisien connaît une nouvelle secousse avec la décision, rendue publique ce lundi 21 avril 202, de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) de révoquer définitivement Mohamed Ali Ben Hamra de toutes ses fonctions au sein de la confédération. Cette mesure, prise par le bureau exécutif et confirmée à l’unanimité par le conseil d’administration, marque la fin d’un épisode tendu au sein du groupement professionnel de l’industrie cinématographique.
Un processus disciplinaire sans appel
La révocation de Mohamed Ali Ben Hamra intervient à l’issue d’une procédure disciplinaire, dont les recommandations ont été validées par le conseil d’administration de la CONECT lors de sa réunion du 19 avril 20. Le recours présenté par l’intéressé a été rejeté à l’unanimité, rendant la décision définitive et irrévocable. Les raisons précises de cette radiation n’ont pas été détaillées publiquement, mais la confédération indique que le bureau exécutif avait, à plusieurs reprises, demandé la restructuration du groupement professionnel de l’industrie cinématographique et l’organisation d’une nouvelle élection à la présidence. L’absence de réponse à ces sollicitations a empêché la participation du groupement à la dernière réunion du conseil d’administration.
Mise en garde contre l’usage abusif de l’identité de la CONECT
Dans son communiqué, la CONECT a mis en garde Mohamed Ali Ben Hamra contre toute utilisation non autorisée du nom, des logos ou des plateformes officielles de la confédération, notamment sur les réseaux sociaux. L’organisation affirme se réserver le droit d’engager des poursuites judiciaires contre toute personne qui utiliserait ses canaux de communication de façon illégale ou diffuserait des informations susceptibles de nuire à sa réputation.
Scission et naissance d’un nouveau syndicat patronal
En réaction à cette exclusion, Mohamed Ali Ben Hamra a publié un message sur les réseaux sociaux dénonçant l’éviction du bureau exécutif du groupement professionnel de l’industrie cinématographique des travaux du conseil d’administration de la CONECT. Dans la foulée, les membres du groupement ont décidé de dissoudre l’entité professionnelle existante et d’annoncer la création d’un nouveau syndicat patronal : l’Union Professionnelle de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (UPICA). Ce nouveau regroupement entend défendre la volonté de ses membres et promouvoir la réforme et le développement du secteur cinématographique tunisien.
Un secteur en quête de stabilité et de réforme
La crise qui secoue la CONECT intervient dans un contexte où le secteur cinématographique tunisien cherche à se restructurer et