Un incident spectaculaire mais heureusement sans victime s’est produit dans la matinée du lundi 21 avril 2025 à Sakiet Sidi Youssef, dans le gouvernorat du Kef. Une portion du mur d’enceinte du lycée secondaire 8 Février 1958 s’est effondrée, conséquence directe des fortes pluies qui se sont abattues sur la région durant la nuit précédente. Cet événement, qui aurait pu tourner au drame, relance le débat sur l’état des infrastructures scolaires dans les régions intérieures du pays.
Un effondrement évité de justesse
Selon les informations recueillies sur place, l’effondrement est survenu alors que l’établissement était vide, écartant tout risque de blessure parmi les élèves et le personnel éducatif. Aucun dégât humain n’est donc à déplorer, ce qui a soulagé la communauté éducative et les familles de la région Les autorités locales, alertées rapidement, ont procédé à une évaluation technique de l’ensemble des structures restantes afin de prévenir tout nouvel incident.
Des précipitations exceptionnelles à l’origine du sinistre
La nuit du dimanche 20 avril au lundi 21 avril a été marquée par des précipitations importantes, atteignant près de 40 millimètres dans la région de Sakiet Sidi Youssef Ces intempéries, d’une intensité inhabituelle, ont fragilisé plusieurs infrastructures, notamment le mur d’enceinte du lycée, déjà affaibli par le temps et le manque d’entretien. Le gouvernorat du Kef, tout comme d’autres régions du nord-ouest, a été durement touché par ces épisodes pluvieux, causant également des pertes agricoles significatives dans plusieurs délégations voisines
Une série noire pour les établissements scolaires
Cet effondrement survient dans un contexte particulièrement tendu pour les établissements éducatifs tunisiens. Il intervient à peine une semaine après le drame de Mazzouna, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, où l’effondrement d’un mur vétuste au lycée Ibn Hazm avait coûté la vie à trois élèves et blessé plusieurs autres La répétition de tels incidents met en lumière la vétusté de nombreuses infrastructures scolaires, notamment dans les zones rurales et intérieures du pays, où l’entretien et la rénovation des bâtiments peinent à suivre le rythme des dégradations.
Des réactions et des mesures attendues
Face à la gravité de la situation, les autorités locales ont immédiatement lancé une inspection approfondie du site et des autres établissements scolaires de la région. L’objectif est d’identifier les structures à risque et de prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des élèves et du personnel éducatif. Les syndicats enseignants et les associations de parents d’élèves réclament depuis longtemps un plan d’urgence pour la rénovation des écoles et des lycées, particulièrement exposés aux aléas clim
